Le tétrahydrocannabinol ou THC et le cannabidiol ou CBD sont les deux molécules principales contenues dans le cannabis. Si l’usage du THC est interdit de par ses vertus « planantes » et la dangerosité liée à sa consommation, le CBD, quant à lui, est de plus en plus utilisé par des personnes souffrant de pathologies diverses. Son utilisation thérapeutique se développe et fait l’objet de nombreuses études.
Le fonctionnement du CBD
Naturellement présents dans le corps, les cannabinoïdes influent sur notre santé et sur notre moral. Ils utilisent le système endocannabinoïde pour se véhiculer tout comme les autres composants, tels que les enzymes. Ce système est éminemment important puisqu’il est responsable de la bonne communication entre les cellules du métabolisme, du sommeil, des fonctions comprenant l’appétit et tout le système digestif ainsi que celles touchant à la reproduction et à la fertilité. De même, défenses immunitaires, douleur et régulation thermique dépendent aussi d’un fonctionnement correct du système endocannabinoïde. A l’étude depuis quelques années seulement, les chercheurs ont découvert l’importance de ce système pour conserver une homéostasie dans le corps et le rôle du CBD pour maintenir cet équilibre et c'est pourquoi certaines plateformes se proposent pour vendre des produits à base de cannabidiol. En effet, la prise de cette molécule déclenche les récepteurs se nichant dans le système.
Les bienfaits du CBD
Il s’avère qu’en agissant sur le système endocannabinoïde, le CBD a des effets positifs avérés sur un certain nombre de pathologies plus ou moins graves.
Son efficacité anti-douleur n’est plus à prouver. Anti-inflammatoire naturel, les douleurs chroniques ne lui résistent pas. Ainsi, arthrite, arthrose, fibromyalgie, polyarthrite rhumatoïde, migraines, maladies de Crohn … peuvent être soulagés grâce à la prise de CBD.
Les pathologies cardiaques sont, elles aussi, impactées par l’absorption de CBD. Des études démontrent que les risques d’hypertension, arythmies et infarctus du myocarde peuvent être considérablement diminués. De même, lors d’un accident vasculaire cérébral, on note des effets bénéfiques lors de la phase de récupération, le CBD agissant en protecteur des cellules du cerveau.
Ses propriétés anxiolytiques aident les malades en agissant sur les récepteurs de la sérotonine. De même, elle contribue à limiter les effets secondaires des psychotropes en cas de bipolarité ou de schizophrénie. Les crises d’épilepsie, chez les enfants notamment, résistant aux traitements antiépileptiques sont considérablement espacées, enrayant ainsi en partie la fatigue qu’elles engendrent. Ses effets relaxants et ses facultés à agir sur l’humeur et le moral en font un allié lors de phase de dépression.
Anti-vomitif, il vient « effacer » la sensation de nausée lors de migraines, de gastro-entérite, de mal des transports ou de traitements tels que la chimiothérapie. Dans les cas de cancer, d’autres effets non négligeables sont en phase d’être démontrés. Pris de façon régulière, le CBD empêcherait la prolifération des cellules cancéreuses dans l’organisme et réduirait le nombre de tumeurs malignes. Véritable tueuse de cellules endommagées ou portant une anomalie, il contribue aussi à en générer des saines venant remplacer les cellules malades.
La molécule intervient aussi dans traitement des maladies telles que psoriasis, acné ou eczéma ou toutes autres affectations cutanées inflammatoires en agissant directement sur les glandes sébacées. Ainsi, démangeaisons, gonflements et rougeurs disparaissent avec l’application de crème à base de CBD. Antioxydantes, elle aide à éradiquer les actions néfastes du stress et des radicaux libres sur la peau.
Le cannabidiol est également utilisé pour traiter les addictions telles que l’alcool, la drogue et le tabac en jouant un rôle de palliatif.
Le choix du produit
La consommation de CBD peut se faire sous différentes formes suivant les effets escomptés. Mais, que ce soit en huile, en e-liquides, en crèmes, en gélules ou de façon plus légère dans des friandises, il est important de se renseigner sur les procédés de culture de la plante car certains fermiers, peu scrupuleux, utilisent des pesticides. De même, le respect des normes d’hygiène lors de l’extraction de la molécule est principal.
La législation évolue doucement en France sur ce sujet mais certaines zones restent encore bien floues notamment sur la vente des feuilles et des fleurs. Trois conditions doivent être remplies pour ne pas être inquiété : la plante ne doit pas contenir plus de 0,2 % de THC, les produits finis doivent être exempts de cette molécule, le chanvre utilisé doit être inscrit sur la liste autorisée.