La biologie est par définition l’étude du vivant. Le biologiste, quant à lui, s’il étudie le vivant, peut le faire de nombreuses façons et dans différentes spécialités. L’arrivée de technologies innovantes a modifié le métier de biologiste à de nombreuses reprises, ce qui peut poser différentes questions.
Les principes de base du métier de biologiste
Le biologiste est la personne qui étudie les plantes, les bactéries, les virus, etc. Si dans l’inconscient collectif il est commun de penser que l’on a affaire à un titulaire de doctorat, toute personne ayant effectué des études de biologie peut être considérée comme biologiste. Il en est des personnes ayant des DUT, des licences ou des masters. Ils s’occupent pourtant tous de l’étude du vivant et ont chacun leur rôle. Comme le rappelle Jean-Jacques Perrut, le métier de biologiste, notamment celui de biologiste médical, répond à plusieurs maximes. Différentes phases doivent être respectées afin de proposer une analyse scientifique la plus fine possible. La première phase consiste à établir les faits que l’on a devant soi. La deuxième phase est l’analyse des faits précédemment établis. Grâce à ses connaissances et à son « expérience », le biologiste peut avancer des idées afin d’orienter ses recherches. Dans le cas de la biologie médicale comme dans d’autres types de biologie, ces trois phases sont essentielles et le cœur du métier.
Les différents types de biologistes
Le biologiste médical n’est qu’un type de biologiste, car le métier s’est diversifié au fil du temps. Avec la découverte de différents types de formes de vie, comme les micro-organismes, le biologiste ne peut pas tout faire et ne pas tout savoir. Il doit se spécialiser irrémédiablement. Le biologiste, qu’il soit un enseignant-chercheur, un étudiant, ou un employé d’entreprise, peut alors s’occuper de biologie moléculaire, de biologie cellulaire, il peut travailler dans les hôpitaux, dans des cliniques ou des cabinets privés. En parallèle des découvertes scientifiques, on peut également parler des nouvelles préoccupations sociétales, notamment l’écologie. Ainsi, certains biologistes travaillent dans l’étude de la biodiversité et des effets du dérèglement climatique sur le vivant. En plusieurs décennies, le métier de biologiste est alors devenu un métier très divers et loin des clichés.
L’entrée de la technologie dans le monde des biologistes
C’est cependant l’avancée des nouvelles technologies qui a le plus modifié le métier de biologiste. Pensez par exemple au microscope et comment cet appareil a révolutionné la biologie en son temps ! Ou bien à la création du vaccin contre la rage de Louis Pasteur. De nos jours, une des avancées majeures en la matière est ce que l’on nomme l’ingénierie cellulaire. Il s’agit d’arriver à reconstituer des organes, des tissus, des cellules, etc. Si les recherches n’en sont qu’à leur commencement, de nombreux progrès ont déjà été réalisés. On peut également parler des biopuces qui peuvent détecter sur les tissus d’ADN prélevés des prédispositions à des maladies. L’invention d’ordinateurs spécialisés dans la recherche biomédicale permet d’automatiser l’analyse de molécules afin d’en étudier leurs traits. Dès lors, le biologiste n’est plus seulement qu’un biologiste. Il peut être également un ingénieur ou un informaticien travaillant à améliorer ces nouvelles technologies qui révolutionnent déjà la biologie.